Il n'y a pas que l'opération qui soit mixte, composée de 16 maisons individuelles et de 28  logements  collectifs : l'environnement aussi !

Car l'accès à cet ensemble se fait par une zone artisanale, bien en arrière du Boulevard de Cazaux depuis lequel on saisit brièvement cette architecture contemporaine, en lisière d'un espace boisé.

Dans une trame en lanières, les espaces privés bâtis en bande s'alignent le long de jardins privatifs ou d'espaces publics de circulation plutôt végétalisés, parfois entièrement piétons.

Ce dispositif vise à favoriser les liens entre résidents pour que la greffe sociale prenne autant que le greffe urbaine.

Cependant, l'espace privé s'isole de l'espace public par de petits murets ou des ganivelles. La coexistence des 2 typologies de logements de même volume et mitoyens rend l'ensemble compact.

L'aménagement d'un parc au centre, d'aplats enherbés et arborés en bordure de voirie apporte une ambiance végétale. Certaines maisons s'ornent d'angles découpés qui ont un petit air des maisons quinconces de Le Corbusier à la Cité Frugès de Pessac !

Une forme d'ancrage local à l'image du nom Galips,   terme régional des Landes de Gasgogne désignant un fin copeau arraché autrefois au tronc des pins par le gemmeur.

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