Le renouvellement urbain opéré ici permet de densifier ce site en plein centre ville.

En effet, l'immeuble R+2 de 1959 (6 logements collectifs) a été remplacé par le Clos Saint Julien, opération de  20 logements à 1 étage, dont l'alignement à la rue et la forme architecturale favorisent son inscription dans le lieu existant.

Ce « recyclage urbain » en plein centre de Toulenne présente une écriture architecturale sobre d'inspiration locale (les séchoirs à tabac).

L'opération participe au paysage de la rue en offrant un front bâti rythmé par une alternance entre façades pleines et façades où les terrasses s'inscrivent derrière un bardage ajouré. Les vis-à-vis sont gérés par divers dispositifs simples : des terrasses non accolées d'une façade à l'autre, une mise à distance des bâtiments (bandes enherbées, venelles ou noues/bassin plantés), une gestion des intimités (bardage ajouré des terrasses, mur de refend entre jardinets à l'arrière des maisons).



Cette greffe urbaine est largement réussie : la porosité de l'opération (absence de clôture, continuité des cheminements…) renforce ses relations avec le tissu existant, les commerces et le parc à proximité. Une réflexion intéressante a été menée sur la pratique de l'opération à l'échelle du piéton à travers la fluidité et la rationalité des circulations, les accès communs aux logements…

 Plan ©CAUEGironde

Ailleurs en France, d'autres formes d'habitat intermédiaire...