La cour de la crèche se situe à l’arrière du bâtiment, desservie par un long chemin d’accès au sol carrelé.

Déjà arborée, elle est ombragée par trois érables au port* développé (*port : forme naturelle ou taillée de l’arbre). Le sol souple, dégradé, est glissant et inutilisable une grande partie de l’année. De plus, les parents et l’équipe pédagogique souhaitent plus de contact à la nature. 

Plan ©LS2 Lina Singer Landscapes

Le projet  :

Un sol souple en liège est posé devant l’entrée, pour faciliter le passage des bébés et des PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Le reste de la cour retrouve un sol naturel, planté de haies et de massifs le long des murs, et de végétation couvre-sol au centre.

La plantation d’arbustes de petits fruitiers et de plantes à l’intérêt sensoriel (couleurs, parfums, toucher…) participe à l’éveil des enfants.

Des jeux en bois sont installés, sous forme de poteaux, d’éléments suspendus, de portiques … Remplaçant des jeux traditionnels, ces installations laissent la place à l’imaginaire, pour déambuler, jouer l’équilibriste,  serpenter, se cacher etc.



Sur le chemin d’accès depuis la rue les imposantes cabanes existantes sont remplacées par d’autres, plus discrètes, laissant ainsi le passage pour les jeux des enfants, comme le tricycle. Des arbustes de petits fruitiers et de plantes grimpantes habillent le mur, et les bordures en bois permettent même aux enfants de s’asseoir.

Cette cour fait partie du programme de la ville «  Bordeaux grandeur Nature », qui transforme et végétalise les cours des crèches et des écoles publiques en   cours buissonnières.

Dans ce cadre, tous les acteurs de l’école ou la crèche participent au projet via un processus de concertation.

Plus d’infos ici ...

Le site de l’agence … 

 Pourquoi des prix plus élevés à Bordeaux  ?

Les prix présentés peuvent paraître assez élevés. Pourquoi ? Dans une grande ville comme Bordeaux les chantiers de cours d’école font face à des contraintes, qui agissent sur les prix.

L’accessibilité  : les chantiers sont souvent situés en zone très dense, dans des impasses, des rues étroites. Les cours n’étant parfois pas ouvertes sur la rue, il faut également traverser des bâtiments avec tout le matériel nécessaire. Tous ces paramètres rendent le déroulé du chantier plus complexe et entrainent des surcoûts.

Les réseaux  : En centre-ville les sols sont souvent saturés de réseaux, une donnée à prendre en compte qui entraine aussi complexité et surcoûts.

Pollution des sols : Dans certains cas, les analyses préalables révèlent une pollution des sols liée à l’histoire du site. Les déblais doivent alors être évacués dans des centres de traitement spécialisés, ce qui représente un surcoût non négligeable.

A noter : si vous comptez lancer un chantier de ce type dans un territoire ailleurs en Gironde, les prix seront sans doute différents.